Le directeur commercial (51 ans et 15 ans d’ancienneté en moyenne) s’inscrit dans une spirale salariale particulièrement flatteuse. Sa rémunération globale augmente de 5 % en médiane. La croissance touche la part fixe et la part variable de la rémunération. Au sein de cette fonction, les jeunes sont particulièrement favorisés (+ 9 % pour la rémunération globale du 1er quartile), à l’inverse les résultats sont plus mitigés pour leurs aînés.
Sanctionné l’an dernier, le directeur des ventes (51 ans, 15 ans d’ancienneté en médiane) affiche lui aussi une très belle performance salariale ; en médiane sa rémunération globale est en hausse de 7 %. Sa rémunération fixe évolue également favorablement (+ 6 % pour le 1er quartile et + 9 % pour le 9e décile). Tous les profils de cette fonction bénéficient de la forte croissance des primes et bonus versés (+ 20 % pour le 1er quartile et + 11 % pour le 3e quartile).
La croissance est à nouveau au rendez-vous pour le responsable d’une équipe de vente. Il enregistre une augmentation de 5 % en moyenne de sa rémunération globale qui s’élève désormais à 67 340 €. Cette année encore, les entreprises ont privilégié les juniors ; ce qui se traduit par une hausse de 11 % pour la rémunération globale du 1er quartile et de 20 % pour celle du 1er décile.
La croissance de la rémunération variable de l’ingénieur commercial ou d’affaires (+ 23 % en médiane), ne peut compenser les mauvais résultats qui affectent sa rémunération fixe (− 6 % en moyenne). Si les seniors conservent une rémunération globale quasiment équivalente à celle de l’an dernier (64 180 € au lieu de 63 670 € pour le 3e quartile), il n’en va pas de même pour leurs confrères plus jeunes, ainsi la rémunération globale du 1er quartile chute de 4 % et celle du 1er décile de 5 %.
L’évolution de la rémunération globale est quasiment inexistante pour le responsable régional des ventes, le merchandiseur, le technico-commercial, le vendeur/conseiller de vente, le commercial sédentaire (+ 1 %) et l’assistant commercial/assistant export (− 1 %).
Représentant toujours un tiers des effectifs de la famille (31 % de l’échantillon contre 29 % l’an dernier), les femmes parviennent à réduire, progressivement, année après année, l’écart salarial vis-à-vis de leurs homologues masculins. Ce différentiel s’établit à 15 % pour la rémunération globale contre 17 % l’an dernier et 16 % il y a 2 ans. Si elles parviennent à réduire l’écart en termes de rémunération fixe, il s’établit à 13 % contre 16 % l’an dernier, elles doivent déplorer une augmentation du différentiel sur la rémunération variable, l’écart est désormais de 23 % en leur défaveur.