Agé de 51 ans et possédant une ancienneté de 13 ans (en moyenne), le directeur des ressources humaines enregistre une très flatteuse progression de son salaire (+ 7 % contre + 1 % l’an dernier, en moyenne). Au sein de cette fonction, l’expérience est incontestablement récompensée, les membres du 9e décile affichant une progression de 6 % de la part fixe et de 16 % de la part variable de leur rémunération.
Le responsable des ressources humaines (41 ans et 10 ans d’ancienneté en médiane) voit sa rémunération globale augmenter de 3 % pour atteindre 58 140 € en médiane malgré une baisse de son salaire variable (− 6 % en moyenne). Là aussi, l’expérience paie ; la rémunération fixe des seniors augmente plus rapidement que celle des profils plus inexpérimentés (+ 9 % pour le 9e décile, + 8 % pour le 3e quartile et seulement + 1 % pour le 1er quartile et le 1er décile).
Peu de changement pour le responsable du recrutement, sa rémunération globale moyenne passe de 45 110 € à 45 850 € pour cette édition. La croissance reste de mise pour la part fixe des seniors (+ 11 % pour le 9e décile) mais pas pour la part variable (− 10 % pour le 3e quartile). A l’inverse, la croissance s’est principalement portée sur la part variable de la rémunération des plus jeunes (+ 78 % pour le 1er décile, elle atteint 1 890 €) et de façon moindre sur la part fixe (+1 % pour le 1er quartile).
Cette année, c’est le responsable administration du personnel et paie qui affiche la plus mauvaise situation salariale au sein de la famille « Ressources humaines ». Tous les profils sont impactés par un décrochage de la rémunération fixe (− 7 % pour le 1er quartile et – 2 % pour le 3e quartile) et de la rémunération globale (− 8 % en médiane). La progression de la part variable semble spectaculaire (+ 10 % en moyenne) mais il faut relativiser ce nombre en regardant le montant en jeu ; 3 860 € en moyenne.
La rémunération globale du responsable de formation s’élève à 51 800 € en médiane. Au sein de cette fonction, les profils les moins expérimentés sont plus favorisés (+ 9 % pour la rémunération globale du 1er décile et + 5 % pour celle du 1er quartile) que leurs aînés (− 1 % pour la rémunération globale du 9e décile).
Si la part fixe de la rémunération globale évolue favorablement pour tous les profils de la fonction d’assistant de ressources humaines/assistant paie (+ 3 % en médiane), il en va autrement concernant la part variable qui favorise les seniors (+ 14 % pour le 3e quartile) et oublie les nouvelles recrues (− 2 % pour le 1er quartile et – 20 % pour le 1er décile).
Les femmes occupent plus de 8 postes sur 10 dans cette famille (elles représentent 82 % du panel) et pourtant les inégalités hommes/femmes s’accentuent. Avec une rémunération globale moyenne de 51 140 €, elles gagnent 30 % de moins que leurs confrères (contre 26 % l’an dernier). Sur la part fixe de la rémunération, l’écart entre les deux sexes reste élevé mais stable (− 26 % en défaveur des femmes contre – 25 % l’an dernier). En revanche, il s’accroît année après année sur la part variable ; il est à présent de 54 % en défaveur des femmes contre 39 % l’an dernier et 24 % il y a 2 ans.