Cette année encore, la famille « Ressources Humaines » enregistre une situation salariale contrastée, ainsi en médiane, seules 4 des 6 fonctions affichent des résultats favorables.
Peu de changements pour le directeur des ressources humaines (50 ans et 13 ans ancienneté), sa rémunération qui stagnait l’an dernier, enregistre une très légère progression (+ 1 % en moyenne et en médiane). Si la part fixe de la rémunération augmente pour tous les profils de cette fonction, il n’en va pas de même pour les primes et bonus dont le volume a diminué de 6 % pour le 1er décile et de 16 % pour le 9e décile.
Le constat est identique pour le responsable des ressources humaines. En médiane, sa rémunération globale reste stable, la part fixe fluctue de 1 % à la baisse, alors que la part variable évolue de 1 % à la hausse.
Au sein de la famille Ressources Humaines, c’est le responsable du recrutement qui réalise la meilleure performance salariale. Sa rémunération globale moyenne enregistre une progression de 3 %. Cette croissance se retrouve essentiellement au sein de la rémunération variable (+ 39 % en moyenne).
La rémunération globale du responsable formation reste stable en moyenne mais baisse de 2 % en médiane. Les conclusions concernant la rémunération fixe sont assez similaires ; elle évolue de 1 % en médiane et stagne en moyenne. La rémunération variable augmente de façon spectaculaire pour les profils les moins expérimentés, mais elle concerne en réalité des montants peu élevés (primes et bonus correspondent à 1 850 € pour le 1er décile).
Statu quo pour l’assistant de ressources humaines, sa rémunération globale reste étale tant en moyenne qu’en médiane. Seule évolution positive, l’augmentation du volume des primes et bonus versés aux seniors (+ 10 % pour le 3e quartile).
La famille « Ressources Humaines » demeure l’une des plus féminisées des 19 familles qui composent du Guide des Salaires et l’enquête 2021/2022 le confirme avec un échantillon composé à 82 % de femmes (contre 81 % au cours des 2 dernières enquêtes). Cette surreprésentation n’empêche nullement la persistance de fortes inégalités entre les deux sexes. Les femmes avec une rémunération moyenne de 49 510 €, enregistrent un différentiel en leur défaveur de 26 % vis-à-vis de leurs homologues masculins, il s’est accentué de 3 points par rapport à l’an dernier. L’écart en termes de rémunération globale s’envole à nouveau.