A l’instar des trois dernières années, le directeur des systèmes d’information/directeur informatique (52 ans et 14 ans d’ancienneté en médiane) enregistre une jolie performance salariale ; sa rémunération globale moyenne progresse de 10 %. L’expérience est fortement récompensée, la croissance concerne les rémunérations fixes (+ 12 % pour le 3e quartile) et variables (+ 17 % pour le 9e décile) des seniors, ce qui conduit à une rémunération globale de 134 580 € pour le 3e quartile (+ 6 % par rapport à la précédente enquête).
Contrairement à son N + 1, le responsable des systèmes d’information (50 ans et 15 ans d’ancienneté en médiane) doit faire face à un recul de sa rémunération globale (− 2 % en moyenne). Les juniors sont particulièrement touchés par ces mauvais résultats, leur rémunération fixe baisse (− 5 % pour le 1er décile et le 1er quartile) et il en va de même pour la rémunération globale (− 10 % pour le 1er décile et – 7 % pour le 1er quartile).
Agé de 41 ans et possédant 4 ans d’ancienneté en médiane, le chef de projet web/multimédia gagne 47 440 €, en médiane, soit une augmentation de 24 % par rapport à l’an dernier. Ce bon résultat est fortement influencé pour la progression de la rémunération fixe qui concerne les juniors (+ 12 % pour le 1er décile) comme les seniors (+ 7 % pour le 9e décile).
Dans cette famille où le nombre de fonctions est pléthorique, le panorama, en termes d’écarts de rémunération sexués, est, logiquement, contrasté. Les hommes enregistrent des écarts salariaux en leur faveur lorsqu’ils exercent l’une des 9 fonctions suivantes : directeur des systèmes d’information/directeur informatique (écart de 14 %), chef de projet web/multimédia (écart de 17 %), ingénieur d’études/ingénieur de développement informatique (écart de 4 %), architecte systèmes d’information (écart de 10 %), responsable sécurité informatique (écart de 29 %), analyste fonctionnel (écart de 4 %), responsable d’application (écart de 7 %), ingénieur systèmes et/ou réseaux (écart de 3 %), et technicien support clients (écart de 3 %).