Classement 2024/2025 des régions utilisées par le Guide des Salaires en termes de rémunérations :

1° Île-de-France : cette région maintient sa première place dans le classement. L’écart de rémunérations par rapport à la moyenne nationale correspond à 41 % (il était de 32 % dans l’étude précédente) ;

2° Languedoc, Midi-Pyrénées : cette région reste en deuxième position. Dans cette aire métropolitaine, les rémunérations versées sont supérieures de 7 % à celles de la moyenne nationale ;

3e Poitou-Charentes, Centre et Rhône-Alpes, Provence, Côte d’Azur : la très légère augmentation de sa compétitivité salariale permet à la région Poitou-Charentes, Centre d’accéder à la 3e marche du podium (au lieu de la 5e). Elle y rejoint la région Rhône Alpe, Provence Côte d’Azur. Les rémunérations de ces régions sont inférieures de 4 % à celles de la moyenne nationale ;

5e Alsace, Lorraine : cette région est en phase de surveillance en raison de la diminution régulière de sa compétitivité salariale. Ses rémunérations présentent un écart de 5 % par rapport à la moyenne nationale. Elle perd à nouveau une place.

6e Aquitaine : l’augmentation de sa compétitivité salariale permet à la région Aquitaine de passer de la 9e place à la 6e. Désormais, les rémunérations de cette région sont inférieures de 6 % à celles de la moyenne nationale. Il faudra vérifier si ce constat perdure au cours des prochaines années ou s’il résulte de la constitution du panel de répondants de l’édition 2024/2025 ;

7e Basse et Haute-Normandie ; cette région rétrograde d’une place en raison d’une légère baisse de sa compétitivité salariale ;

8e Bretagne, Pays de la Loire et Bourgogne, Franche-Comté : même constat pour ces régions qui connaissent une diminution de leur compétitivité salariale, les faisant reculer  à la 8e  place :

10e Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Champagne-Ardenne : cette aire métropolitaine reste à  l’avant dernière place du classement ;

11) Auvergne-Limousin Auvergne, Limousin : le Massif Central conserve sa position de lanterne rouge avec des rémunérations désormais inférieures de 16 % à la moyenne nationale, l’écart s’étant creusé à nouveau..