Le directeur des ressources humaines, âgé de 47 ans en moyenne, perçoit cette année une rémunération globale moyenne égale à 98 210 €, cette dernière ne subit aucune variation par rapport à l’an dernier. Le constat est à peu près identique pour tous les profils de cette fonction. Cependant, les différences apparaissent concernant la part variable de cette rémunération ; elle baisse de 16 % pour les profils du 1er quartile et augmente de 6 % pour ceux du 3e quartile. Concernant le responsable des ressources humaines (43 ans et 10 ans d’ancienneté en médiane), la croissance des deux dernières années laisse place à un statu quo, sa rémunération globale reste stable en médiane. La situation des responsables administration du personnel et paie n’est guère enviable, la rémunération globale baisse pour tous les profils. Les juniors tempèrent la baisse de leur rémunération fixe (- 8 % pour le 1er décile) par un léger sursaut de leur rémunération variable qui s’élève à 2 650 € pour le 1er quartile, soit une hausse de 16 %. A l’inverse, les primes et les bonus baissent de 15 % pour le 3e quartile et le 9e décile.
Mauvaise année pour les responsables de formation, les parts fixes et variables de leur rémunération sont en baisse (- 2 % pour la première et – 8 % pour la seconde en moyenne). La décote est significative pour les profils les moins expérimentés (- 8 % pour la rémunération globale du 1er quartile). Toutefois, les seniors bénéficient d’une augmentation de leur rémunération fixe (+ 4 % pour le 9e décile) qui compense les mauvais résultats en termes de primes et bonus (- 15 % pour le 3e quartile).
Légère croissance de la rémunération globale des assistants ressources humaines/assistants paie, elle augmente de 2 %, en moyenne, pour le 1er et le 3e quartile. Seuls les membres du 9e décile enregistrent une baisse de 2 % de leur rémunération globale justifiée par leur contre-performance en termes de rémunération variable (- 19 %).
Les femmes sont ultra-majoritaires au sein de la famille « Ressources Humaines », elles représentent, comme l’an dernier, 81 % du panel. Malgré cette surreprésentation, de fortes inégalités entre les deux sexes persistent. Les femmes, avec une rémunération globale moyenne de 50 860 €, perçoivent 23 % de moins que leurs homologues masculins, à noter toutefois que cet écart s’est réduit de 13 points par rapport à l’an dernier. Si les différences en termes de rémunération fixe demeurent quasi identiques à celles de l’an dernier (23 % en faveur des hommes, contre 24 % l’an dernier), le différentiel variable diminue de manière spectaculaire ; il s’élève à 24 % en défaveur des femmes contre 45 % dans l’édition précédente.