Au sein de la famille Informatique seulement 9 des 17 fonctions affichent une embellie de leur rémunération globale.
En moyenne, la croissance est au rendez-vous pour la rémunération du chef de projet web/multimédia (+ 11 %), du responsable d’application (+ 11 %), du directeur des systèmes d’information/directeur informatique (+ 7 %), de l’ingénieur d’études/ingénieur de développement informatique (+ 6 %), de l’ingénieur systèmes et/ou réseaux (+ 4 %) et de l’analyste programmeur/développeur (+ 3 %).
Il n’y a pas de réelle évolution de la rémunération du chef de projet informatique (+ 1 %), du responsable sécurité informatique (+ 1 %), de l’administrateur systèmes et/ou réseaux (+ 1 %) et du responsable d’exploitation/responsable de production (1 %).
La rémunération du responsable des systèmes d’informations et celle du technicien micro-informatique restent étales.
Le gestionnaire de parc informatique, l’administrateur de base de données et le technicien support clients subissent des baisses significatives (– 11 % pour la rémunération globale du premier et – 9 % pour celles des deux autres). Déconvenue également pour l’architecte des systèmes d’informations et l’analyste fonctionnel dont les rémunérations globales reculent (– 3 % pour le premier et – 5 % pour le deuxième).
Peu de changements concernant les inégalités hommes/femmes au sein de la famille « Informatique ». Les femmes sont toujours aussi faiblement représentées puisqu’elles occupent moins de 2 postes sur 10 (17 % de l’échantillon au lieu de 18 % lors de la précédente édition). Avec une rémunération moyenne de 53 870 €, elles gagnent 3 110 € de moins que leurs homologues masculins, ce qui correspond à un différentiel de 5 % en faveur des seconds. Cet écart n’évolue pas par rapport à l’an dernier. Les inégalités s’accentuent de 1 point sur la part fixe de la rémunération et de 2 points sur la part variable.