Selon l’édition 2024/2025 du Guide des Salaires, le directeur des ressources humaines, connaît une baisse de sa rémunération globale qui s’élève désormais à 95 360 € (en médiane). Ce résultat s’explique par un recul tant de la part variable de son salaire, qui s’établit à 10 290 € en médiane contre 12 260 € lors de la précédente enquête, que de la part fixe (– 9 % en médiane).

La rémunération globale du responsable des ressources humaines (43 ans et 11 ans d’ancienneté en moyenne) stagne en moyenne. La rémunération fixe suit une trajectoire identique, elle n’évolue ni en moyenne ni en médiane. Le volume des primes et bonus servis diminue pour les jeunes, comme pour leurs aînés.

Mauvaise année pour le responsable recrutement ; seule la rémunération variable des seniors évolue favorablement (+ 11 % pour le 9e décile). Les rémunérations fixes et globales déclinent pour tous les profils (respectivement – 3 % et – 6 % pour le 1er décile et – 9 % et – 7 % pour le 3e quartile).

La position du responsables administration du personnel et paie n’est guère enviable ; la rémunération fixe baisse pour tous les profils (– 1 % pour le 1er quartile et le 9e décile) et il en va de même de la rémunération variable (– 17 % pour le 1er décile et – 13 % pour le 3e quartile). Dans ces conditions, la chute se répercute sur la rémunération globale des aînés (– 3 % pour le 9e décile) et sur celle des juniors (– 6 % pour le 1er décile).

La jeunesse est à l’honneur au sein de la fonction de responsable de formation ; leurs rémunérations fixes, variables et globales sont sur une pente ascendante.  A l’inverse, le décrochage concerne à la fois la rémunération fixe (– 9 %), la rémunération variable (1 240 € de moins que l’an dernier) et la rémunération globale (– 15 %) des seniors relevant du 9e décile.

Pour cette nouvelle édition, c’est l’assistant ressources humaines/paie (40 ans et 11 ans d’ancienneté en moyenne) qui bénéficie du meilleur bilan salarial. En médiane, sa rémunération globale augmente de 7 %. Cette croissance concerne également la rémunération fixe (+ 5 % en moyenne). Les profils les moins expérimentés sont particulièrement récompensés (+ 6 % pour la rémunération fixe et + 9 % pour la rémunération globale du 1er quartile).

La famille « Ressources Humaines » reste historiquement l’une des plus féminisée. L’enquête 2024/2025 démontre que plus de 8 postes sur 10 sont occupés par des femmes (85 % du panel).  Malgré cela, les inégalités salariales entre les deux sexes demeurent toujours significatives. Le différentiel en termes de rémunération globale est en léger recul, il s’élève à 26 % contre 30 % lors des deux précédentes années. Concernant la part fixe de la rémunération, les hommes gagnent 21 % de plus que leurs consœurs. C’est sur la part variable que les disparités se font le plus ressentir, les primes et bonus versés aux femmes sont inférieurs de 45 % à ceux versés à leurs homologues masculins.