La famille « Commercial, Ventes » présente des performances salariales particulièrement médiocres pour 10 de ses 12 fonctions.
Peu de modifications sont observées pour le directeur commercial âgé de 51 ans et ayant une ancienneté 12 ans (en médiane). Sa rémunération globale connaît une hausse de 1 % en médiane, mais une baisse de 1 % en moyenne. Les jeunes professionnels ont bénéficié d’une amélioration de leur rémunération variable (+ 610 € pour le 1er décile). En revanche, leur rémunération fixe diminue (– 2 % pour le 1er quartile). La situation des profils plus expérimentés n’est guère enviable ; leur rémunération globale baisse (– 3 % pour le 3e décile) et il en va de même pour sa part fixe (– 1 % pour le 3e quartile et 9e décile) et sa part variable (– 16 % pour le 9e décile).
La rémunération globale du directeur des ventes (50 ans et 11 ans d’ancienneté en médiane) continue sur la pente descendante. En médiane, il perçoit 98 480 €, soit 5 % de moins que lors de la précédente édition. Le repli concerne la rémunération fixe des jeunes (– 3 % pour le 1er quartile) et des moins jeunes (– 1 % pour le 3e quartile) mais surtout la rémunération variable de tous les profils (– 21 % en médiane).
Dans cette famille, les seuls postes présentant une évolution positive sont ceux de responsable export et responsable régional des ventes. L’augmentation concerne la partie fixe et la partie variable du salaire, aboutissant à une augmentation de 3 % (en médiane) de la rémunération globale ce qui correspond à 74 880 € pour le responsable régional des ventes et à 69 990 € pour le responsable export.
La croissance de la rémunération variable du responsable d’une agence commercial (+ 23 % en moyenne) ne parvient pas à compenser les mauvais résultats affectant sa rémunération fixe (– 15 % pour le 1er quartile et – 26 % pour le 3e quartile), dans ces conditions la rémunération globale recule (– 16 % en médiane).
Les fonctions de technico-commercial et de vendeur conseiller de ventes sont à surveiller ; rémunération fixe, variable, globale des profils les moins expérimentés et de leurs aînés décrochent très fortement.
Les hommes sont toujours un peu plus nombreux à exercer les fonctions de la famille « Commercial, Ventes » ; ils composent 62 % du panel contre 59 % l’an dernier et 56 % il y a deux ans. En moyenne, la rémunération globale des femmes s’établit à 42 790 € et celle de leurs homologues masculins à 54 030 €, cela représente un différentiel en défaveur des premières de 21 %. Les inégalités diminuent sur la partie fixe du salaire (18 % en faveur des hommes contre 27 % lors de la précédente édition) mais également sur la partie variable (34 % contre 45 % l’an dernier).