Le directeur des systèmes d’information (51 ans et 14 années d’expérience en médiane) peut, cette année encore, se réjouir de sa performance salariale. Sa rémunération globale augmente de 5 % tant en médiane qu’en moyenne. Ces bons résultats doivent beaucoup à la rémunération variable qui progresse de 17 % en moyenne.
Particulièrement favorisé lors des deux dernières enquêtes, le responsable des systèmes d’information (48 ans et 14 ans d’ancienneté en moyenne) devra vite oublier les contre-performances de cette année, les rémunérations globales, fixes et variables, sont sur une courbe descendante pour tous les profils. En médiane, la baisse est de 5 % pour la rémunération fixe, de 4 % pour la part fixe et de 11 % pour la part variable. Le responsable d’exploitation/responsable de production gagne 66 280 € en médiane, soit une progression de 3 % de sa rémunération globale par rapport à la précédente enquête. Cette année, la part fixe de sa rémunération est étal. Il n’en va pas de même pour la part variable qui augmente de manière significative (+ 15 % en médiane). La croissance des primes et bonus touche les juniors comme les seniors. Acteur essentiel dans le domaine de la protection des systèmes de l’entreprise, le responsable de la sécurité de l’entreprise subit cette année une véritable baisse salariale. Sa rémunération globale moyenne passe de 71 140 € à 64 130 €, soit une chute de 10 % par rapport à l’édition précédente. Les voyants sont au rouge pour les juniors comme pour les seniors, et cette déconvenue concerne aussi bien la rémunération fixe que la rémunération variable.
Au sein de ce panorama salarial globalement décevant pour la famille « Informatique », le responsable d’application parvient à tirer son épingle du jeu. Il perçoit une rémunération globale de 60 240 € en médiane, soit une progression de 7 % par rapport à l’an dernier. Ce succès doit beaucoup à la forte progression de ses rémunérations fixe et variable (respectivement + 5 % et + 17 %, en médiane).
Bien que les hommes soient toujours omniprésents au sein de la famille « Informatique », les femmes représentant seulement 18 % du panel (contre 16 % l’an dernier), les écarts salariaux entre les deux sexes restent assez faibles. Pour l’édition 2020-2021, les écarts concernant les rémunérations globales, fixes et variables s’établissent à 5 % en faveur des hommes. Les femmes avec une rémunération moyenne de 49 940 € gagnent 2 830 € de moins que leurs confrères.